Avec son comportement transgressif, souvent bête et parfois méchant, le con exerce une sorte de fascination. Il se rencontre sur internet, à la télévision, mais aussi et souvent dans la vraie vie… un voisin, un collègue ou un patron. Quʹest-ce qui fait que notre cerveau est programmé pour penser parfois à lʹenvers du bon sens? Pourquoi, chez certains, la connerie devient-elle une seconde nature? Et est-ce que les cons sont plus nombreux quʹavant ?

Dans l’état actuel des choses, et notamment durant la pandémie lié au COVID-19, comment comprendre le comportement des gens qui sortent de chez eux, faire du jogging, en famille avec poussette, un tel comportement qui frise la connerie, et qui va accentuer le nombre de dècès.
Le con, c’est toujours l’autre ! Mais ne le sommes-nous pas tous à nos heures ? Qu’est-ce qui pousse notre cerveau à fonctionner régulièrement à l’inverse du bon sens ? La connerie n’a jamais été aussi visible qu’aujourd’hui. Elle s’étale sans complexes sur les réseaux sociaux et dans les émissions de téléréalité. Il y a une certaine jouissance à voir des cons, le succès des émissions de téléréalités le prouve.

 

LA CONNERIE C’EST QUOI

Le connard provoque une indignation bien plus forte que les torts souvent limités qu’il nous cause. Les cons ont un EGO surdimensionné, pour le con ce qui compte c’est son confort. Le con est plus malin que les autres. La connerie c’est une perte d’ouverture de la recherche de soi-même et non pas une multiplication d’image de soi et donc quelque chose qui vous aiderait à vous développer.

– Se garer en double fil pour acheter son pain, en bloquant tout une rue.
– Téléphoner dans une salle d’attente en hurlant.
– Doubler les gens dans un fil d’attente.
– Faire des appels de phare sur l’autoroute en arrivant à 160 alors que c’est limité à 110.

Comme, il n’y a pas de conséquences négatives à force de rester impuni toutes ces incivilités deviennent des habitudes que le con impose aux autres sans même y penser c’est son droit de montrer à quel point sa supériorité lui permet faire des choses que vous n’avez pas le droit de faire.

Il se met en surplomb, parce que cela l’arrange, il domine quand il évolue il doit marcher sur vous. Les autres n’existe pas (savez vous qui je suis), les autres ne proteste pas, même s’il n’en pense pas moins. (pour qui il se prend ?). Le con n’a pas le besoin d’être reconnu, il déclenche l’indignation de l’autre

L’ERREUR FONDAMENTALE D’ATTRIBUTION

Attention cependant à l’erreur fondamentale d’attribution, un domaine sur lequel le mentaliste lors d’une prestation doit faire attention.
Notre cerveau a parfois tendance à se créer une image, et cette image est souvent négative, quand quelqu’un a un comportement mauvais.
Quelqu’un est au téléphone dans un ascenseur on se dit c’est parce que cette personne est irrespectueuse….c’est qu’on appelle en psychologie, l’erreur fondamentale d’attribution.
Au final cela peut être les circonstances qui pousse la personne à agir comme cela, imaginez que sa femme soit hospitalisée en urgence, et qu’il soit entrain de tout gérer au téléphone.

Le con s’est toujours l’autre mais parfois cela peut être aussi soi même …….. parfois il faut tout une vie pour s’apercevoir de nos erreurs. Alors n’avez-vous pas été vous aussi un peu con une fois dans votre vie ? Le principal c’est que cela ne soit pas tous les jours, comme certains !

Portez vous bien, et prenez soin de vous, en restant chez vous.