Les corps qui convulse, les yeux révulsés marqués par des éclats de rage et des paroles impies et blasphématoires, tels sont les signes connus que l’imaginaire collectif attribue à un être habité par le diable. Pour être guéri, une solution, faire appel à un exorciste qui au cours de séances douloureuses et par des techniques spectaculaires tentera d’évacuer Satan. En dehors de cette vision populaire de l’exorcisme, comment a-t-il évolué au fil des siècles ?

La BBC relate que prêt de 2500 personnes font appel à des séances d’exorcisme chaque année en Île-de-France.

Aujourd’hui de nombreuses victimes de Poltergeists ont été soulagé après avoir assisté à une simple cérémonie religieuse célébrer à leur domicile. Mais dans de nombreux cas ses victimes ont vu leurs souffrances s’accroître après la visite des prêtres ou celle d’exorciste laïque. Il semblerait que la demande d’exorcisme soit de plus en plus forte. Ce qui lance de nombreux amateurs plus ou moins expérimentés en parapsychologie dans des entreprises d’expulsion des esprits frappeurs souvent plus néfaste que les manifestations des esprits eux-mêmes.

On raconte ainsi que, dans les mythes qu’en 1977 une famille a été complètement perturbé par une cure d’exorcisme : les religieux voyaient dans ce cas de Poltergeists un exemple classique de possession. Selon un médium, la maison était hanté par l’esprit méchant « d’un grand noir ». Un autre parlait de l’influence maléfique d’une naine rousse !
Les choses devait finalement rentrer dans l’ordre, grâce a un véritable parapsychologues qui avait su détecter les troubles mentaux dans souffrait la maîtresse de maison.

Dans une interview réalisée par The Economist Philippe médium guérisseur à Paris explique que les attaques terroristes de 2015 ont provoqué un déluge de demande de séances d’exorcisme. Comme pour toutes pratiques alternatives la porte est ouverte aux charlatans les arnaques financières et morales ne manquent pas.
La plupart des exorcistes indépendants conseillent malgré tout aux clients de consulter un médecin ou un psychologue avant de participer à une séance d’exorcisme.

En France outre la centaine d’exercice mandaté par l’église catholique des indépendants, soigneurs, médiums, kabbalistes ou encore shamns proposent désormais leurs services pour plusieurs centaines d’euros par séance. Certains gagnent jusqu’à 12 000 € par mois. L’église elle ne prend pas d’argent pour les mêmes services, à méditer.